Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/94

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
90
MARCELINE DESBORDES-VALMORE

même, si vous voulez, un brin de cabotinage; enfin, qu'aucune pudeur ne l'empêchait de donner son coeur et son amour en spectacle, et qu'elle était le plus spontanément du monde actrice, ou femme de lettres.

Son succès dans Claudine fut très grand, et elle n'en eut pas moins dans les autres pièces où elle parut ensuite. Qu'elle représentàt, dans le Vieillard et les Jeunes Gens, « un très petit jeune homme aimable et gai», ou, dans l'IIabitant de la Guadeloupe, « une jeune veuve, une mère touchante par son caractère et par ses malheurs », qu'elle fût l'infortunée Cécile de l'Honnéte Criminel, la tendre Eulalie de Misanthropie et Repentir, la douce Adeline d'Une journée dl Ermenonville, la sentimentale Clémence de Clémence el Waldemar, les joumaux (1) se trouvèrent invariablement d'accord pour célébrer sa vérité, sa candeur, sa sensibilité, le « natorel de ses tendres soupirs » et le « charme (1) Journal de l'Empire (Débals), 17 juin, 29 juillet, 17 août, 23 septembre, 23 décembre 1813, 8 septembre 1814. - Journal de Paris, 16 mai, 23 mai, 15 juin, 28 juillet, 29 juillet 1813, 9 septembre 1814. Mercure de France, 1-7 et 8 mai 1813.