Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/13

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qui doit-être sacrifié sans pitié à la mode et aux usages reçus dans la bonne société.

Le chevalier Corvero fut instruit du peu de ménagement de Mainfredi à son égard. Il garda d'abord le silence, ou plutôt ne se pleignit point directement à Mainfredi ; mais il eut le soin de lui faire entendre qu'il était souvent très imprudent de pousser la raillerie au-delà des bienséances : il est, lui disait-il, des plaisanteries qui souvent blessent l'amour propre, au point de vous porter à la vengeance... Allons donc, répondait Mainfredi, il ne faut pas savoir vivre pour se comporter de la sorte : et il continua d'égayer ses amis sur Corvero qui