Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/18

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derniers à s'éloigner d'auprès de celle qu'il faisait passer pour la dame de ses pensées. Madame de Corvero ne demandait pas mieux ; elle savait que Mainfredi en faisant tout pour persuader ce qu'il avait avancé, ne faisait qu'assurer sa vengeance.
Enfin le moment arriva où il fallut quitter la jolie maison de campagne de madame de Corvero et reprendre la route de Naples. Comme la saison était très belle, Mainfredi était à cheval, suivi d'un simple Jokey. A peine eût il fait une demi-lieue, qu'il fut attaqué par les gens apostés par le valet-de-chambre de madame de Corvero. Il soutint l'attaque avec fermeté ; mais bientôt il fut