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Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/28

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qu'il regardait comme étant hasardées, sont motivées d'une manière désespérante pour l'homme qui pense, et que la droiture dirige. Un mois s'était à peine écoulé, que Lorédo, grâce à Mainfredi, connaissait tout Naples ; il ne s'y serait pas arrêté plus longtemps, si ses intérêts ne lui eussent prescrit un plus long séjour. Mainfredi tint sa parole ; il le dirigea si bien, et le protégea tellement, qu'il parvint à lui faire obtenir la restitution des biens de son père. Bien plus, il lui ménagea la connaissance des plus jolies femmes de Naples. Lorédo commençait à se laisser entraîner dans le tourbillon où Mainfredi était