Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/31

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après elle. Enfin elle lui fut tellement contraire , qu'il vit la moitié de sa fortune s'échapper de ses mains.
Lorédo n'apprit pas sans peine les pertes de Mainfredi. Il fit tout pour l'engager à renoncer à un plaisir dont les suites sont trop souvent funestes.
Comment un Gouvernement, ajoutait Lorédo, peut il tolérer ces maisons, où le citoyen se trouve entraîné par un appat contre lequel échoue l’homme le plus sage et le plus raisonnable ? Je compare ceux qui sont à la tête de ces horribles lieux, à des brigands plus dangereux pour la société, que ceux qui vous attaquent à force ouverte sur les grands chemins. De pareils établissements