Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/38

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le cœur de la belle Adelina. Sa naïveté, son aimable simplicité, étaient des avantages puissans qu'il redoutait. Après avoir bien réfléchi, il ne vit qu'un moyen à-peu-près sûr de triompher de son rival, c'était celui de l'écarter. Cela était fort embarrassant. Mainfredi se creusait la tête pour en venir à ses fins. Tout-à-coup un trait de lumière frappe son imagination. Une idée lumineuse s'empare de son esprit.
Enfin dans son enthousiasme, il s'écrie : ô mon génie, que je te remercie ! Tu m'as toujours bien servi dans l'occasion ; excepté celle pourtant, où l'on eut l'insolence de t'enfermer dans un sac. Grâce à ta divine inspiration, je