Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/40

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pour Lorédo. Elle la dédommagera de la perte de sa maitresse, qu'il oubliera bientôt au milieu de la capitale de la France.
Voilà donc Mainfredi bien résolu à faire tous ses efforts, à remuer ciel et terre pour Lorédo. L'on pense bien, sans doute, qu'il n'alla point, le consulter pour agir en conséquence.
Le pauvre Lorédo ne se doutait guère du voyage que l'on voulait lui faire faire. Il était loin de jetter ses regards sur la diplomatie où Mainfredi avait décidé de le lancer. Il n'aspirait qu'au bonheur de posséder Adelina, qui chaque jour lui inspirait un amour plus vif, qu'il voyait payé par un tendre retour. Il était sur le