Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

se réunir pour combler ses désirs : le tendre retour d'Adelina, les heureuses dispositions de sa mère et l'arrivée prochaine de Joachain Manssini. Pour comble de malheur, l'ambassade devait partir de Naples sous deux ou trois jours.
Ainsi Lorédo se trouvait, hélas ! dans une cruelle perplexité, lorsqu'il songea à faire part au comte de Mainfredi de ce qu'il lui arrivait. J'ai besoin, se disait-il, plus que jamais, des conseils de l'amitié. Elle m'éclairera dans le trouble où me jette cette circonstance inattendue et peut-être fort importante pour lui. Ainsi l'amour et l'intérêt assiégeaient Lorédo ; et pour savoir auquel de ces deux sentiments