Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/48

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on voudrait y vivre toujours. Les Français semblent s'entendre pour ajouter encore aux charmes qu'offre le pays dont elles font l'ornement.
— Le tableau, répondit Lorédo, que vous venez de me tracer, devrait, sans contredit, me séduire : mais hélas ! vous n'avez pas pressenti qu'il s'y trouvait un vide cruel. Je n'y vois point mon Adelina ; Je me vois au contraire forcé de m'en séparer. Vous devez sentir combien m'afflige l'idée de cette séparation, et je serais presque tenté de remercier le Ministre...
— Ciel ! que dites-vous , Lorédo ? reprit vivement Mainfredi, n'allez pas commettre une semblable sottise. Refuser l'honneur que l'