Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/51

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que vous soyez raisonnable : ne perdez pas de temps : vite, de l'encre, une plume et du papier.
Mainfredi ouvre son secrétaire, et prépare à la hâte tout ce qu'il faut pour faire au ministre une réponse qui l'intéressait bien plus encore que ne le pensait le confiant Lorédo : ce dernier s'assied auprès du sécrétaire, et écrit sous la dictée de Mainfredi, qui voulait, disait-il, lui donner un échantillon du style auquel il allait être obligé de se familiariser dans la nouvelle carrière qu'il était sur le point de parcourir. Mainfredi dicta, et Lorédo écrivit. La lettre finie, elle fut envoyée de suite au ministre.