manifeste dès le début de la cure, à Vichy, mais qui fait plus tard place à l’inappétence, et, d’autre part, la diminution de l’appétit survenue au bout de peu de jours, chez les expérimentateurs qui se sont soumis à l’ingestion régulière d’une dose de 5 grammes de bicarbonate de soude, répétée tous les jours.
Prises à doses modérées, et surtout associées aux chlorures, à la chaux, au fer, la soude et la potasse stimulent la digestion, activent la sécrétion urinaire et la sécrétion hépatique spécialement, favorisent les échanges intra-organiques, exercent une action tonique générale. Elles sont éliminées par le rein, le foie et la peau.
Administrées à des doses élevées, et surtout pendant longtemps, chez des individus déjà affaiblis par la maladie ou faisant peu d’exercice, elles causent souvent des accidents, dont on a peut-être bien exagéré la fréquence, mais qui n’en existent pas moins et sont d’autant plus dangereux que, se préparant d’une façon insidieuse, ils éclatent brusquement, présentant d’emblée un très-haut degré de gravité.
L’acide borique, dont la présence a été reconnue dans l’eau de la grande source de Vittel par M. Jacquemin, a une action diurétique manifeste et agit comme laxatif léger sur le tube intestinal, du moins lorsqu’il est combiné aux bases alcalines et alcalino-terreuses. Ses composés sont entrés dans un grand nombre de préparations anti-goutteuses, et récemment encore on a tenté par eux la
