Page:Bouniol - Les rues de Paris, 1.djvu/164

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ment tout autre que pour les précédentes : « On a dû faire du style ce qu’on a fait de l’architecture. On a entièrement abandonné l’ordre gothique que la barbarie avait introduit pour les palais et pour les temples ; on a rappelé le dorique, l’ionique et le corinthien ; ce qu’on ne voyait plus que dans les ruines de l’ancienne Rome, devenu moderne, éclate dans nos portiques et dans nos péristyles. De même, etc. »

Ce passage, ou plutôt cette diatribe malheureuse contre notre admirable architecture gothique, et qu’on a plusieurs fois, non sans raison, reprochée à La Bruyère depuis le retour à de meilleures idées, pèse sur sa mémoire ; il est un bel exemple de la tyrannie des préjugés contemporains.