Page:Bouniol - Les rues de Paris, 1.djvu/350

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L’auteur ajoute assez étrangement, quoique je ne puisse le regretter, puisque ce langage même donne plus de poids à son témoignage : « Que ceux qui viennent de lire ces lignes n’y veuillent pas avoir une intention dogmatique et ne s’occupent pas d’y chercher la pensée de celui qui les a écrites. Il raconte cette histoire tout simplement comme on la lui a racontée, sans autre dessein de persuader ou d’instruire (et quel mal à cela, honnête Nadar ?), parce que c’est une histoire vraie et qu’elle se rattache à un grand nom. »

À la bonne heure, et nous en remercions l’historien fidèle, malgré cette réflexion dernière qui pourrait bien, fût-ce à l’insu de l’auteur, avoir été soufflée par le respect humain. Quoi qu’il en soit, voilà certes un mémorable exemple et que feront bien de méditer, non pas seulement les jeunes étudiants, ceux qu’on appelle d’un autre nom dont je m’abstiens parce qu’il ressemble à une injure ; mais aussi, mais surtout certains de leurs professeurs, de leurs maîtres, docteurs plus ou moins célèbres, qui, trop oublieux des plus sacrés devoirs, compromettent l’honneur de leur profession, laquelle est aussi un sacerdoce, par des prédications honteuses, sceptiques, matérialistes, athées, alors que de leurs chaires il ne devrait tomber que de graves, disons mieux, de religieuses paroles, « des hymnes à la gloire de l’Éternel. »