Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 10.djvu/10

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PBMFATÎQ. ^^x v a iij Conrad d’Ursperg passe communément pour le chef defr partisans de la première opinion, c’est-a-dire, de reux qui sont pour l’origine Savonner £ussi cet Abbé-, dans une Chronique qùu finit en 1229, donne- t^iï pour père à Robert le Fort mi certain Vitikjnd, Allemand ragiaT»en France sous le regne.de Louis le Débonnaire ce qu’il paraît t n’avoir fait que sur Pautoritë d’Aiïnoin, Moine de Fleuri, lequel dans un Ecrit du commencement du onzième siécle dit que Robert, Comte d’Anjou était Saxon de naissance. Quoiqu’il cela Aimoin peut fort bien avoir été prévenu par le Moine Vitikind, qui écrivant l’histoire <j(es premiers Otlions vers le milieu du dixième siècle, avançoit qu’Eudes, qu’il confondoit avec Robert le Fort, étoit sorti de la France orientale. A tout hazard quelques Auteurs plus récens imaginerent, long-tems après, d’autres degrés, et les ajoutèrent à celui de Vitikind < dans l’ordre qui suit Vitikind, clu f «  des Saxons, qû’Adon de Vieil ! i à l’année 777, dit s’être réfugié en iïor- l mamlie, c’est-à-dire en Danemarck r dont il implora le secours c~on7re~le7~arrnës^i victorieuses du Roi Charlei^agne etit un fils nommé Thierry ou Robert. De i celui-ci naquit Vitikind Il, qui vint -f chercher un asyle en France, et fut pere 1 de Rot, rt le Fort. Malheureusement ’A cette généalogie, au jujiement de M. de f’ Fonconagne, est déituee e vraisemblance. Il n’est pas iàcile, en effet, de d concilier’ l’origine Saxonne avec le çré- q dit et Ja faveur dont Robert le Fort et Eudes son fils jouirent auprès des Kois # de France, et de la nation même. Mais, selon le célèbre Académicien que nous ci ne pouvons trop citer, ce qui leve ci toute difficulté c’est qu’un Auteur bi contemporain, le Moine Abbon, dans O sa description du siège de Paris en 886, -R qualifie formellemenf de Neustrien le te, Roi Eudes, fils de Robert le .Fort : A Toutes les parties du Royaume, dit-il, sei t’~nrnmi~nEL ~.y,r ·. - e Agmen* eorum M qui primm ta opinioni adstipulantur et Sojco-X nicpm tueniur origmem, ducere ûvulgb censetur Conradtts i/rsperIH gensis. Js quippe Abbas in Chroà nico des inente in anno { 229 ffPitikmdum quemâam Allemay hum, su$ Ludovico PU> in il Gallias prvfugum, Roberto Forti é patrem, assignat ; ut videtur, ductus auctoritpte Aimoini t Floriacensis Monachi apud s quem in Scripto ineuntis sxculi XI Robeitus Andegavensis, i Cornes, Saxonici generis vir dicitur. Quanquam in hao parte ̃ Aimoino forsan pr^srverht fVitikindus Monachus qui circa • médium sqcidi X Utieris manda ns i historiant priorum Othonum Odonem quem cum Roberto* Forti confundebat, tradidlt ex Francia orieittali ortum. Ut lit est à recentioribus <ju,bu.Hlam Scriptoribus alii gradus longe post excogitati sunt et IVitikimlay gradui sunt additi hoc modo IVitikindus Sajconum ^*t^V^ûT^ipù^riIdolwnT^^ nensem ad an. 777, jn Nor.manniam, id est Danitup, transAi^t, auxilium ab eis contra Regcm gloriosiim Carolum Magnum poshllans fdium habuit Theodericum nanti ne vel Robertum. Hic genuit U’itihin-dum IF profugitm.in Gai lias, ex quo ortus est Roberlus Fortis, ̃Veriun, jiulice D. de Fonccmagne, probjtbilitate caret hteece «eneris dcAriptio. Sajconica enim cum origine vue possunt ro/tciliari auctoritas et gratia quibus tum Robert us fortis tum X)do jilius ejus usi : sunt apud Regfis Francorum et ipsam gentem. Deinde, sententid ejusdem Academki illustris viri à nobis sernpcr semperque citandi y litem