Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/138

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i son fils Hugues à Compiegne. Après | la mort de cet aîné, it fait reconnoî-V tre Roi son second fils Henri dans une ï assemblée des Grands. Les Actes du Sacre de Philippe I du vivant de son pere et d’autres monumens prou^ vent que l’association de ce Prince fut accompagnée des voeux des Seigneurs et du peuple. Les Grands étoient donc consultés. Guillaume Duc d’Aquitaine écrit à Fulbert qu’il ne donnera son consentement au Couronnement et à l’association de Henri l que de concert avec le Comte Eudes son parent. Les Evêques donnoient aiissi leur avis et il étoit d’usage qu’ils assistassent à la cérémonie du Sacre. Le sentiment de Fulbert de Chartres au sujet de l’association de Henri ï lui attira la haine de la* Reine Constance et dans sa lettre à l’Evèque de Châlon sur Saône il s’excuse de ce qu’il ne pourra pas se trouver au Sacre du même Roi et il -fait prier l’Archevêque de Reims de ne différer cette cérémonie sous aucun prétexte. On auroit tort d’en conclure, comme font quelques modernes que la Couronne héréditaire dans la Famille Royale fùt élective au choix des Grands, par rapport aux difl’érens Princes de la Maison régnante. Car si les Rois se sont fait une loi de prendre l’avis de leur Con il dans les affaires importantesy^la décision ne dépendoit pas pour cela du consentement des Seigneurs. Quand Robert les .consulta sur le dessein qu’il avoit "de fairc sacrer Hugues son fils aîné l’objet de cette consultation n’étoit pas de demander un consentement qui n’étoit nullement nécessaire pour assurer à ce jeune Prince le droit à la Couronne, mais seulement de s’informer s’il n’y auroit pas de l’inconvénient à se donner si-tôt un collègue. L’avis des Sei-

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PR~M. "< PR~"1~ri< : IÔ..` T~ Regnum prie timoré Frauconxm. Regum/UU, patrum Cottegm et sucausonts inttituebantur in solemni Optimatum converti u et ex eorumdem consilio, uti de ftoberto ejusque fitiis* Hugone et, Henrico narrât Glaber. Idem i testantttrde Philippo, vivante patre, in Regem inaugurato ciun àrdo coronationis ejusdem Philippi, tiun Chrqnicon Strozzianum et Auctor vitm .S. Lietàerti. Optimatum consiUum in re tant solemni adhiberi sçlitum fuisse testis tnaximm auctoritatis GuiUelmus V^ Aquitaniœ Dux, qui eo ipso tempore quo ; .de- Henrico in Regem Robert» superstite consecrando agebatur scribit ad Fulbert ûm se non consénsurum in ordinando Rege abstjue fratre suo (pntrueli) Odone comite. Ejusdem prorogatives participes Episcopos fuisse mufta èviricunt ; imprimis inimicitite à Regind Constantin tune temporis adversus Fulbertum exercitx quem Henrici juribus constanter addictum ad Robert* natu-minoris partes, quas ipsa tuebatur nunquam adducere potuit. Prmsules ergb Regum consécrations jure quodam aut ex consuetudine interfuisse constat tum ex variis auctorum testimoniUy tum ex epistold Fulberti Cabilonensein Episcopum rogantis « ut suadeat domno Ar» cfuepiscopo (Remensi) cvtcris» que primoribus, ne qud occasionc » différant benedictioncm ju venis » (Henrici) ad quam voto quidem ̃ rapitur, sed adversd valetitduie’ » retardatur » Neque ideo concludendum est penes Proceres fuisse jus ut successorern et lueredcm rcgni deligerent. Magnatuni quident consiliis utebantur Rrgcs, sed iis non nisi arbitrant suo ul>sequebantur cujus rei insigne 11 llwi. pp M. . «40. ̃ To*. II. pp. M. 1M.. « ̃•{ v j j i i] Tom. 40. . Ton». 10. >. un c.