Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/223

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ccxviij 1 1 PB M F ATI 0. bonopum alienationes nennisi mulis cautionibus adhibitis fiebant Me ffreesulibus quidem licitum ’rat Episcopalium bonorum par–cm aliis Ecclesiis ad libitum suum mpertiri. Cùm enim juxtà jus •ommune Regni, superiores Ec–•lesiastici, teste Fulberto ad Hilhgarium scriln-nte, nihil omninà y gère deberent de rebits Eccleiarum sine consilio et consensu ubditorum, in eo casu primhni ipitnli Cathedra tis Ecclesiœ et Synodi, nonnunquàm comproviniuliiim Episcoporum sed poissimhm Ilcgis assensus requĩebatur. Harduinus A’oviomenis Episcopos, etun X’cllet Canonĩis suis Dominium et Ecclcsiam ul Mensam Episcopi pertinentin fonarc Jlcgem Ilobcrtum « obfti.vr orarit quutenùs hoc donuin sicut mos est Francorum Ilegibus, prweepto Ilegio eo/iJirmnret. viijus petitioni prwbnit (isse/isuni Robert lis, t/twiiarn (iui|tnt) >•»•« est digtia me Canonum. auctoritati conttarin ». Idem Icv simili rativnc prxcepium oneessit de donatione ab codem larduino Canonicis S. Pétri A’ĩellcnsis factà liempe quia ncnini videbatur irjrationabilis vel njusta, ità tamen ut donationi onditiones quasdam uamctipius Regiili auetoritate apposuerit Icnrico régna nU /mbertus ’’arisiensis Epicopus, triant vilaium alUiria Montisterio .S. Gcricini à Pratis contulcrat. « fera m licet ei Clericorum suoruin et insuper Sy/iodali M stipulatione quantum poterat corroboravtssct, par va tamen sibi videbatur Episcipalis et Synodal is auetoritus nisi nostrà Regali nijieentui esset favendo subnixa n Eodem jure potiibaritur Jie’,es quoad Ecclcsiarum uniones, c a Timi 10. 1/ d ). ",4 ]) ̃’ ’v. » l4y,t n I) n n D /tt.< ?:) II il «  si f . I l, Tom. 1 t p. ft (J7. n » n » )

) les aliénations étaient soigneusement défendues.’ Les Evêques ne 1 pouvoient rien distraire des Do- 1 maines de leurs Evêchés, même en 4 faveur d’une autre Eglise sans beau- 1 coup de formalités. Car d’abord le’ 1 droit commun du Royaume a 4 par Fulbert dans une de ses lettres 1 à Hildegaire exigeant que Jes Su- | périeurs Ecclésiastiques ne dispo- i sassent en aucune manière des biens 1 des Eglises sans l’avis et le consentement de leurs inférieurs il falloit | préalablement le consentement du i Chapitre et du Synode on demandoit aussi quelquefois celui des Evoques coraprovinciaux mais ces formalités auroient encore été in- i suffisantes sans la permission du Roi. j Nous n’en citerons que deux ou trois exemples. L’Evèque de Noyon, Hàrdouin veut donner un Domaine et 1 une Eglise de la Meuse. Episcopale, il son Chapitre il s’adresse au Roi’ i Robert qui fait examiner sa requête et consent à la demande parce que dit t ce Prince elle a paru juste, et qu’elle n’est point contraire aux Canons. On voit aussi dans ce Diplôme, que le droit de confirmer ces sortes d’Actes est attaché à la 1 Gmronne. Le Roi Robert régla encore par son autorité les conditions de la donation que le même Prélat lit à l’Abbaye de Nesle. Sous le Itegne de Henri I, linbert, Evèque de Paris, avoit donné à l’Abbaye de S. Germain des Prez trois Autels du consentement de son Chapitre 1 et du Synode mais il reconnoit lui-même que l’autorité de rEvè- j qub et du Synode étoit insullisaute tant qu’il lui manquoit le ca- j ractère essentiel, d’ètre revêtue du _1 sceau de l’autorité Royale. auctoritate vinquit Henricus) ct mu- y D.. CS Les Rois exerçoient les menus droits quant aux unions. Robert droIts ’iualll aux i