Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/239

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ccxxxiv 4~ 1. PRMFATIO. Episcopi et Abbatcs copias suas ad bellum ipsimet ducerent veràm lex Ma in desuetudinem abierat. Contra vero feodalis regiminis constitutione usus invaluerat ut Prxlati amplis latifumlus et feodis Regum et Optimatum munificentid ditati feodalibus obsequiis essent obnoxii. Hisce rationum p. momentis Henrico Régi suaserunt Aulici ut Prxlatos, liect ad Remense Concilium à Leone Papa IX invîtato* securn in expeditionem militareiii duceret. « Ipsos ctiam » Episcopos et Abbatcs inquit » Anselmits Scriptor cotevus, pênes » ̃f/uos maxima pars facultatum a Hegni. est censent immune hur > jus c.vprditione esse non debc» rc ». Ri’giis j assis parurrunt Pnvlati ; ncque ipsemet Abbas S. Remigii cujus tamen magni » intercrat Remis inten-sse ob Dedicationcm Kcvlcûte Remigianse Rrmos priits repetiit quant ri Rcgr indu ! ta ci fttisset rcdmndi licentia. /i. Monnchorum marcs stylo mor–dari carpsit Ailalhcro in carmine neque iis qttidem pareil uni fuit ab ejtisdern institut/’ Scriptori h us. In Abhatibus reprvlundvbunlur (hm/nationis prnritus /•̃ ainhitio fus tus irdium magnijierntia mcnsiv sumptuosiores crie- t raipie /lis cognatione q/tddam con- Í fùneta lulia. Inv/dentia et livor ¡ nonnullurum Monaclioruni animis ( il à irnpwrnl ut S. Odilu re/’eren- < le (ïïlabro Sieptùs m luis quereliis ( p, rniperit a lieu ! prv/t dolor inquiebat quoniam n.vvurn in ri- ) 1 t dvni/ie lu et /n neteris grassetur « honunili/is tamen in sinibus aliquorum monaehaliter viverc pro– ¡ Ut. ’̃ J’ess/s* ru !>’de silii iovnvit ». l.’qui- //<̃» l’igebant m plitrihus Monaslr--iis littrruriim .stutlia • verùm in al i/ />rorsii neg/eeta erant ità ut iloi-lnmv tuiliosi /milf in in- 1 Tom. H. p. 465. ’̃ ,ïê S r Tom. |0, /i. . Tnm. M. . eu : T»m. U) p. B7. i .Su in>iiit. Ff~/f~r’’f/< pn>f<-s>oruin tulaires avoient interdit aux Evêqties et aux Abbés l’usage de conduire leurs troupes à la gueiTC* mais depuis long-tems cette loi si sage n’étoit plus observée. Les grands Domaines et sur-tout les fiefs considérables dont la libéralité des Rois et des,- Seigneurs avoit enrichi l’Eglise, assujétissoient les Prélats aux services féodaux. Ru moins ce fut le inotif dont les Sei. gneurs de la Cour de Henri .1 se servirent, pour le déterminer à se faire accompagner dans une expédition par les Evoques et les Abbés que Léon IX avoit invités au Concile de Reims ils n’en sont point, exempts, disoient les Courtisans, parce qu’ils possèdent la plus grande partie des biens du Royaume. L’Abbé de S. Rémi qui avoit le plus d’inté-rèt à rester à Reims pour la cérémonie de la Dédicace de son ICglise, fut obligé de suivre le Roi, et il ne quitta Tannée que lorsque Henri I lui eut permis de retourner à Reims. Les Moines ne furent p :)s à l’abri de la critique d’Adalbéron ni même do cette des Ecrivains de leur profession. On reprochoit aux Altlxis IVsprit de domination, lo luo de la table, lo tWsle dos UUiinens, l’ambition et tous les icos i|in en dépendent. I /envie ot la jalousie, au jugement de S. Odilon moine, avoient établi leur domicile lavon dans lo cœur de quelques habitons des Cloîtres. Si les études étoient on honneur dans plusieurs Monastères elles étoieiit presqu’enturemeut négligées dans d’autres Les Moines qui omployoiont leur loisir à les cultiver, y étoieiit <xlieu à ceux qui se eontentoieiit «le vivre dans la lionne choie et dans l’oisiveté, -ou dont les talents Soient homes à celui dVor«rr quol’l"» travaux manuels. Il n’est pas surprenant de oir dans un siècle il.’»»*"