iudicii. nec ïmediocrittr doctus me lieu. C’étoit judicii, nec mediocrittr doctus t sed et valde pius et veritatis ,cultor. Paucis ̃ expedit prima iempora Abbatia sur, ineunte ̃octavo seculo fundatte. Ab anno tantùm 1034, inw etiam 1045, plena procéda et cohterens hoc Historia tune enim ipso mo–nente Scriptore nihil asserit. quod monumentis antiquis aut testibus oculatis, non sit subnixum. Illo, (nquam, abhinc anno, ad 1106 in quo desinit ipsius opus, Scriptor accuratus, nullum omittit factum memoriâ dignumt quod mate rite conveniat rttuhaque • adducit alia} qute ad Ulustrandum cùm civilem tùm Ecclesiasticam ffistoriam finitimarum regionum ac prtesertim Lcodknsis Ecclesise- non parùm conducunt. Instrumenta archetypa inserit nonnulla, quibus increscit maximè operis U(ius «stimatio. Latebat prorsiis egregium Ulud script uni, càm Martenius et Durandus hoc ediderunt ex veteri Ms. Abbatite ipsius S. Huberti. Ex Ampl. Martenii Collect. descripsimus illud fragment um 1 quod ab anno 1031, ad pro/ligatum à Roberto Frisio Philippi 1 Régis exercitum anno 1072, protenditur. Qux ad pag. 149, lin. 17 resecata f itérant i/tciautè hxc in Additamentis pag 635. E, supplenda duximus. Tul. XXXIV. Ingenii dotibus ac ( ’pa~ pietatc conspicuus Actorum Tullensium Episcoporum optimus Scriptor, se quidem in ipso opere Tullensem prodit sed nec nomen, nec vitte institutum indicat. Id prtesertim intendit Auctor, ut Episcoporum 1 uUcnsium scriem et ordinem, ad usque tùmpora sua compendiosè pas te ris tradat, atque jam vulgata conservet. Act» fut-Irnsium Epis- copoium. rniisprvp M me lieu. C’étoit un homme d’esprit, de sçavoir, de piété, et qui aimoit le vrai. Il dit peu de choses des premiers temps de son Abbaye, dont l’origine remonte au commencement du huitième siecle. Ce n’est qu’à l’année 1034 ou même 1045,’ que son Histoire devient pleine et suivie ; paroe qu’alors il parle de choses qu’il a vues ou apprises de témoins oculaires 1 comme il a soin d’en avertir. Depuis ce temps jusqu’à l’année 1106 que finit sa- narration, l’Auteur ne, laisse échapper aucun événement mémorable, qui ait rapport à son objet : il y en fait entrer beaucoup d’autres, qui concernent l’Histoire Ecclésiastique et civile des Pays voisins, et sur -tout l’Eglise de Liege. Et, ce qui ajoute un nouveau prix à son écrit, il y insere plusieurs Pieces originales. Dom Martene et Dom Durand ont publié cette Histoire sur un ancien Manuscrit de l’Abbaye même de S. Hubert. Jusques-là elle étoit absolument ignorée. L’extrait que nous en donnons est tiré de l’Ample Collection de Dom Martene. Il commence à l’année 1034, et finit à la défaite du Roi Philippe I par Robert le Frison en 1072. Il nous a paru nécessaire de suppléer ce qu’on avoit mal à propos re tranché à la page 149, ligne 17 ;. On le trouvera dans les Additions page 635. E. XXXIV. L’Auteur des Actes des Evêques de Toul, homme d’esprit de piété, et bon Ecrivain, prouve par son Ouvrage qu’il étoit de la ville de Toul ; mais nous ignorons son nom et son état. On voit que son but principal étoit de donner à la postérité une Histoire suivie mais abrégée des Evoques de Toul jusqu’à son temps et de
