Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/685

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

328 a EXTRAi’ ..p~ I~A~Q.CHROI~I~QUE ~S~ D~ NORMANME.)t M8) EXTRAI’J’ DE, LA~ CHRONiOUE ° ;

plus grande

e~ A K a,


t

t

t

D

» me portent en Jherusalem, où Dieu qui est paradis fut né ou territoire Lors fist donner de aea deniers au pèlerin ; et Te pèlerin commença i ri^ de ce que le Duc lui avoit dit, et print rongié à tant. -v» me Comment le Duc Robert arriva en Jhenuakm. •

Q A a ’nt le Due et ses gens furent arrivez en fherutuuem si vint trouver à merveilles de Crestiens qui gisoient dehors la ville, et longtemps y avoient esté. Car alors il ne demouroit que pou ou nul Crestien en la ville et n’y laissoient les païens entrer nulz Crestiens, se ilz’ne paioient aincoù («1 chascun ung besant d’or et ces povres pèlerins n’avoient^ dequoy paUr J les veissiez venir à cent et mil contre le Duc. pjourant et criant merevcar ilz n’avoient dequoy païer l’entrée. Lors ordonna le Duc que, tant que ce» pèlerins y fussent entrez ilz ne entreroient et fist pour chascun huilier ung besant d’or ou la valhie et puis y entra à grant honneur et moult donna à ceulx qui gardoient la ville et fist de grans dons et belles offrandes au saint Sépulcre. Ung moult noble paien qui estoit de Jherusalem seigneur ouyt parler de l’onneur et des largesses qui estoient au Duc Rol>ert si va ordonner que tous les besans et toutes les offrandes qui avoient esté paiez et offertes le jour à l’entrée de la ville et au temple, fussent rendues au Duc et quant le Duc les eut il les donna et distribua au peuple et aux povres pellerins qui là estoient que oncques denier n’en retint à son proufïît. ’Moult donna le Duc de beaux dons aux paiens de Jherusalem et y despendi grandement dont il y acquist grant honneur. Et quant il y ot esté tant comme il lui pleut il s’en partit et vint jusques en la cité de Nice là but buvrages mauvais lui et le Conte Droge, dont ilz morurent. Si furent enterrez en l’Eglise de Nice et encores y sont. Le Duc Rolwrt avoit pourchassé en Jherusalem par le Patriarche moult de belles reliques précieuses et de beaux sainttuaires, que il commanda estre portez il l’Abbaye de G-risy qu’il avoit fondée en JNorthmandie à trois lieues près de S. Lo ; et lesquelles reliques et saintuaires le Conte d’Oismes Toustain qui estoit son Cliambellain, y mist et aporta. Après ce que le Duc Robert de Northinandie ot receu mort à Nice lequel avoit régné Duc VIII ans ses gens moult dcsplaisans s’en retournerent en Northmandie devers Guillaume le Bnstart leur seigneur.

Comment les Seigneurs de Xortlutuindie V entre faisaient guerre. OR advint après le département du nue Robert, qu’Alain Conte de Bretaigne en (lui gouvernement le Due avoit laissié NorthmandoU avoit esté mort d’empoisonnement et mis en sépulture à Fescamp l’Abbye et poiir ce n’y avoit nul gouvernement ou pais et faisoient les grans seigneurs de la terre guerre les ungs aux aultres, et destruisoient le pais, et n’y avoit nulle justice. Si furent les gens de Guillaume, qui venus es’oient d’oultremer, moult «lolans de l’estat du pais. Car Guillaume estoit encores joëne et de petit sens. Si assemblèrent les Prélats et les Barons du pais et firent tant devers Henry le Roy de France qui Guillaume avoit en garde que Guillaume vint à Rouen. Là ordonnèrent ce qu’ilz peurent mais riens n’y y vallut que chascun ne feist guerre l’un à l’autre ; dont il advint lors que Gatiguclin sire de Ferrieres et Hue sire de Montfort s’entrefirent guerre et tant que une fois s’entretrôuverent et combatirent tellement que tous deux y montrent et de leurs gens la greigneur partie. Chascun faisoit ou pats for tresses qui estoient cause de toute guerre, ne nul ne vouloit à Guillaume oliéir, ne riens faire pour lui. Ober Crepon, qui estoit Maistre de Guillaume et son Gouverneur, fut occis ou de Rouvenil {b) en dormant par Guillaume iilz de Rogier du Montgominery. Cestui Ober estoit filt de la Duchesse (c) Gonnor puis fut cilz Guillaume de Montgomraery (b) In valle RodoiU comme le marque Guillaume «le Jutn. »f, 37.

(c) du frère de la Duchesse, ainsi que F**

emprisonne

(a) le in.’rno Roman porte, qiù oins ne <Lmna<t un beinnl c’c»l-4-<lirf qui aupanwanl, etc.

du Latin anien.