PRÆFATÏO.
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chronologique depuis 4180 jusqu’à 4226 ; «4 il» ont successivement pour obicu te» entreprise» du Comte de Poitiers Richard ; ta légation de Henri, cardinal évéque d’Albatfo ; les démêlés des Rois’ de France et d’Angleterre, leur conférence A la Ferté-Bemard,leurexp«Jition communeen Orient ; l’arrestation et ta détention du Roi Richard en Allemagne ; le renouvellement des hostilités entre lui et Philippe-Auguste ; les débats des deux prélendans à t empire Othon et Philippe de Souabe ; les prédications de Foulques euré de Pieuilly ; l ’avénemenl de Jean-sans-Terreau trône de ta Grande-Bretagne, et son mariage avec Isabelle d’Angouléme ; après l’an 4200, ta mort du Duc de Bretagne Arthur ; la prise de’Constantinople par les croisés ; l’assassinat du Roi des Romains Philippe ; le règne de l’empereur Othon ; les rigueurs exercées contre les Juifs en Angleterre et en France, contre les hérétiques à Paris ; ,ia mésintelligence entre l’Empereur et le Pape Innocent III ; les victoires remportées fiat les Français et leurs alliés sur les Sarrasins en Espagne ; la guerre entre le Roi de France et le Comte de Flandre Ferrand ; l’excommunication prononcée contre ce Comte, parce qu’il a saccagé Tournai ; la bataille de Bouvines ; le soulèvement des barons anglais, le débarquement du prince français Louis, qu’ils ont résolu de couronner ; l’intervention du cardinal Galon, légat du saint-Siége ; le combat de Lincoln où le parti de IxHiis succombe ; la mort de Jean-sans-Terre, le couronnement de son fils Henri III ; l’emprisonnement du Comte d’Auxerre Pierre deCourtenai, proclamé dans RomeEmpereurdeConstantinople ; le siège de Damiète par les croisés ; enfin, après 1223, la réconciliation de Ferrand, Comte de Flandre, avec le nouveau Roi de France ; le siège d’Avignon, et’la mort prématurée de Louis VIII. On voit que c’est une sorte de canevas historique, où manquent néanmoins plusieurs articles d’une assez liante importance, tels que ceux qui concerneroient le divorce de Philippe-Auguste et la guerre des Albigeois.
Parmi ces extraits, il s’en trouve de Gilles de Roye, qui n’est taort qu’en 1478. C’est une exception à la réglé que M. Brial s’étoit prescrite, de ne recourir qu’à des chroniques rédigées au xm.* siècle, ou au commencement du xtv.*. [1 n’a rien emprunté ici de Gérard Frachel de Limoges, rien de Guillaume de Nangis, ni de Nicolas Trivelh, ni de Jean de Paris, chanoine de Saint-Victor, quoique ces quatre auteurs aient ou achevé ou commencé d’écrire avant l’année 4300. Au fond, ils n’ont pas été contemporains de Philippe II et de Ixvuix VUI, et ils ne disent de ces deux règnes que ce qu’ils prennent en substance, ou textuellement quelquefois, en des livres plus originaux, tous compris dans notre collection. Nous terminons donc iei ta transcription des chroniques et vulgata fUêre collectionum, sed annontmquibms ipsee res qua* memorant gesta sunt. Vnde chronologica conficitur teries unjca, tn qua per temporum vice* succedunt, a& anno 4180 ad-1236, ceepta RichardoComiti Pictaviensi rerum moiimina ; Hettrici cardinali*, Albanam
- episcopi, apostolicà legatio ; Regum
«nier je Francia Angliaqut lum bella,lum ad Bemardi Feritatem colloquium, tum etiam Africana expeditioni* communio ; Angli apud Germanos captivitas ; iterata itli cum Philippo-Augusto certamina ; Suevi Philippi et Othonis de imperatoria potestate concertatio ; Fulconisyulliacensiseoncionessacro-belticae ; initus Joanni sine terra dicto A ngtiaprincipatus, nuptaque ei Isabella Engolismensis : post annum verd millesimum ducentesimum, Arturi Britonum Ducis interitus ; Carutantinopoleos à crucesignatis expugnatio ; illatd Philippo Suevo nece,Othonis imperium,- habili acerbi in Anglia Franciaqne Judai,scertjsiW Parisiis hceretici ; exorta Imperatorem intrr el summum Pontificem dissidia ; debellati d Francis eorumque sociis in Hispania Sarraceni ; bellum à Philips Augusto susceptum adversus Fernarulum Flandrehsem Comitem et huic indicta ob vastatum Tomacum à sacris amandatio ; dem Bovinensts Francorum victoria ;motus Anglorum magnatum in Joannem civicus, coronamque ab illis accepturi Ludovici Franci geme principis in Angliam exseenstu ; reni tentis autem Galonis, legati apasto/ici, intercessio ; Lincolniense praelium, in quo superantur qui à Ludovico sletére ; mori en te inierim Joanne, decreta Henrico Tertio, ejus filio, regia jura ; postrema deinde Petri Cortiniaci fala, qui de Comite Autissiodorensi factus Orientis Imperator, in vincula conjicitur,- crucesignatorum discrimina Damiatam obsidentium, - exlinclo posleà Philippo-Augusto, Flandrensis Femandi reditus in novi Regis graliam ;atquf post circumsessam aerumnosi A venionem,mors Ludovici Octavi immatura. Erit itaque hac tot particularum catena instar telae cujusdam in qua historica utri usque regni lineamenta existimes adumbrari eo tamen modo, ut mulla res, etiam non levis momenti, omnind deficiant, st eut i Philippi Regis divortium et bellum Albigeme. Segminum horumce unum et alterum desvmpsitBriulmex Annalibus Belgicis F.gidii de Royn, non ante annum 1478 vitii functi quii in re non pariim à consilio discessit quo nil nisiè chronicis seculo decimo tertio cet ineunte quarto conscriptis petitum afferre statuerat ; quippe qui nihil etiam excerpserit ’e Gerar do Lemovicensi, nihil e Guitlelmo de Sangtaco, JVicolaove Trivetho, aut Johanne Yictorino Parisiensi, quanquam hi quatuor sua ante irram 1300opera sive exegissent, sive occoepissent. Ut dicamus id quod res habet, neutiquam hi fuére Philippo Secundo Ludovicove Octavo coavi ; et quacumque de utroque recinunt, omnia, aliquoties ipsis verbis, ab auctoribus primigeniis, quos nostra cuncd ij
