ilviij PRÆ PATIO. scilicet agitur de re sache sedis pecuniarià, de jam debilis ei tributis, adscribendaque in posterum,si cogitata per(Iceredetur,cujusvis ecclesiastici redditûs aliquanta parte. Hunc finem facimus collectaneis monumentis ..rerum in Francia ab anno 1180 ad % gestarum, imperantibus Philippo Secundo et Ludovico Octavo. Unum prope dixerimus utriusque principatum, Philippi scilicet Augusti, trium, régnante filio, annorum accessione productum ; at ccrtè serer posteritati multis nominibus commendabile, quippe in quo fuerit Regis dilatatum dominium , ampli /irata Gallicos intra fines et extra potestas ; crcbrcsccnlc simul nostratum armorum fama, jamque ita vigescent ibusbonarurnartiumstudiis, ut in quibusdam saltem selectis po— puji ordinibus non pauca excolerentur hom inum ingenia. Quibus luce laudtt /n summa efficitur, singula fuerunt rerum momenta hoc in nostro volumine duobusque praecedentibus, quanti/m Jieri potuit, accurate deducta. /In cmm genuinis auctorum verbis, proximis testium narrationibus, du ont cor umfragment is, epistoliorum acer vis, numerosa interponitur chartarum, difdomatum, pactorum conventorum , publicorumfcvdcrumactorunupie supellex. Plurima id genus document apræcipuisnovcmdccrmque unde vicesimi tomipnrtibus niodbprænnni iuli, accedentiaindigitabit syllabus quo omnes hænostræ prolusiones claudentur.Spes itaque, utinam certa !
affulget, nullum feri’., quod ad/nve
duorum Regum tempora pertineat, alieu jus momenti instrumentum nobis omissum iri, exceptis tamen quæ de sacris m Palaestinam expeditionibus agerent : namque monuimus debuisse, juxta initum olirh~consilium, omnes crucc-signatorum exercituum historicos seorsim in unum coire pecu !
inir corpus quod m locum Bongarsumi,
nimiùm manci, subderetur. Ainsi va se terminer le recueil des montuAens relatifs à l’histoiré’des règnes de Philippe II et de Louis VIII, depuis l’an 1180 jusqu’en 1226. Il serait permis de dire que ce n’est qu’un seul règne, celui de Philippe-Auguste, prolongé de trois ans sous sortais ; règne mémorable par l’agrandissement du domaine royal, par une politique plus ferme au-dehors comme au-dedans du royaume, par de brillans succès à la guerre, et déjà même par les progrès des études et la culture des esprits en certaines classes de la société. On s’est appliqué à rassembler dans le volume que nous publions, et dans les deux qui le précèdent, tous les détails qui aboutissent à ces résultats généraux. On a joint aux textes des historiens, aux relations originales, aux extraits de chroniques, aux sériesd’épîtrès, un très-gland nombre de chartes, de diplômes, de conventions, de traités et d’aetes publics. Ceux de ces documens accessoires qui, dans le tome XIX, accompagnent les dix-neuf parties qui le composent et que nous venons de parcourir, seront particulièrement indiqués dans la table qui complétera ces annonces préliminaires. Nous avons donc lieu d’esjxher qu’à l’égard des deux règnes dont il s’agit, nous n’aurons omis aucune pièce de quelque importance, sinon toutefois en ce qui concerne les expéditions à la Terre-Sainte ; car, ainsi que nous l’avons fait remarquer, les historiens des croisades en Orient devoient former une collection spéciale, destinée à remplacer celle que Bongars («) a laissée trop incomplète. Quand ce projet aura été mis à exécution, il ne restera plus de lacunes dans le recueil des montimcns originaux dc nos annales jusqu’en 1226. ■tti (*o*u l)ci |m r Franco*, sive Orientalium expeditionum et regni Francorum Hierosolymitani Scriptores varii. HamnuiT, Hili, i t*>/. in-fui. Les
