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EPITOME RERUM GESTARUM
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fin. 132.
fierent ; /lollicetur te Philippo ad futurum, si quam vim Romanus Pontifex aut cardinalis inferat, et nunquam foederi cum apostolica sede separatim inito assensurum. Incidit solemnis hivcOdon is professio in quinti lem 1203. Regui ejusdem anni charta, vice-comili Thoarcensi Aimerico Piclaviensis senescallia et Aquitanicr ultra Ligerim ducatus conceduntur, ed conditione ut hominis ligii profiteatur clientelam.
1204. kalendis quintilibus, foedus inter Regem et liothomagenses d* urbis deditione. Item alterum eum Doloniensi Comite pactum. Regia ad summum Pontificem epistola de Othone Philip/mque Suevo contendentibus. I.iterce quibus Autissiodorensisprœsul annuis vectigalibus liberatur. Statuta lex inter Regem , magnates et clericos : gucr quidem monumentum est, illustrandis legum et jurisprudentur, medio irvo, annalibus non }mriim inserviens. Constat capitulis tredecim, quorum pnrcipua gutedam abs re non erit pro e.remplis ailduri ; Audiunto de perjuriis judices clerici, non tamen ita ut causis feodalilnis dirimendis se immisceant. ulli burgensi aut villano, cui plures liberi sint, fas estv,si quis eorum ordini dericonomen dederit, dimidul illum bonorum /Hirte donare : si infra dipiidiam donaverit, clericus omnia domino dchjlu n/jicia /lersolvito ; non autem vectigalis censetor, nisi fenerator aut mercator fuat. euuiiem jinrsules munu t/ieni eo adigunto, ut datam dandamve fenori pecuniam ejuret. ’ (.tenais in manifesto scelere deprehensus judici primitm ecclesiastico traditor ; ab illo ile gradu dejicitor posthac d civili magistratu e.vtra ecclesiam comprehenditor, (ilericis ne/as esto dominum, propter servientis fin mus, ab ecclcsitr communione excludere, terramgue sacris interdivere, nisi dominus tpse, aut, eo absente, baillivus, jus dicere rogatus negaverit.
12IX i. kalendis Septembribus , de J udans et fenore stabilimentum./>i//u edictum,primis cujus capitulis Judieus guisipie vetatur seu plusqilam du/dicis pro libra denarii hebdomadalis fenorequ-cunias occupare’, seu ratio-, nem à debitore ante annum elapsum reiwscrrr, sive guas citiiis aut quovis temporis puncto rationes /lensionesve debitor obtulerit, rejicere. Cirtera spectant tum ad pignora, tum ad formulas unicuique debitioni certo definiendir necessarias.
1207. Ipsis januarii kalendis, Andegavensia et Ralgiaea prcedta Philippus Rex seneseallo OuiIIelmo de Rupibus concedit. Paulo post privilegia et dona sancit quibus aucta est ecclesia Trecensis. Circa idem tempus, vacante sede Autissiodorensis, regale jus suum ex parte recii/>erat. egue tamen hujus decreti, neque alterius quo /Vormannicarum ecclesiarum sibi Rex patronatum vindicavit, dies mensisve indicitur. Primitus quidem rorum erat clericalia beneficia conferre, gui ecclesias aut condiderant aut ditaverant , fucralgue d ili extra controversiamhœc Ience de la part du Pape ou d’un cardinal, et de ne point traiter séparément avec la cour de Borne. Cet acte d’Eudes est du mois de juillet 1203. Par un diplôme de celle année-là, Pliilip|>e donne à Aimeric, vicomte de Thouars, la sénéchaussée de Poitou et le duché d’Aquitaine au-delà de la I Alice, à la condition dc l’hoinmage-lige. 1204. Traité conclu, le 1." juillet, entre le Roi et les hahitans de Rouen , pour la reddition de leur ville. Accord avec le Comte dc Boulogne. Epilre au Pape sur Philippe de Souabe cl Othon. I.ctties qui exemptent l’évéque d’Auxerre de quelques redevances. Etablissement entre le Roi, les clercs et les barons : c’est un monument d’une asse/, haute importance dans l’histoire tle la législation et dc la jurisprudence du moyen âge. Il consiste en treize articles ; voici les plus remarquables : la’s clercs connoitront du [Kirjure ; mais, sous ce prétexte, ils ne s’immisceront pas dans les matières féodales. Nul bourgeois ou vilain ne pourra, s’il a plusieurs enfans, donner à celui d’entre eux qui seroit clerc la moitié de son bien ; et, s’il lui en donne une partie au-dessous de cette moitié, le (ils clerc sera tenu de Ions les services dus au seigneur dc la terre ; seulement, il ne sera [xiint mis à la taille, à moins qu’il ne soit usurier ou marchand. Les évêques et archevêques ne pourront obliger les bourgeois à jurer qu’ils n’ont pas prêle à usure ou qu’ils n’v prêteront [kis. [il clerc arrêté en (lagrant délit sera mis entre les mains du juge d’église (Kiur être dégradé ; après quoi, il pourra être arrêté hors tle l’église par le juge laie. Les clercs ne peuvent pas excommunier un seigneur ni mettre sa terre en intculit pour le forfait de son sergent, à moins que le seigneur, ou, en son absence, son bailli, n’ait été inutilement requis de faire justice.
12011. Etablissement ou ordonnance du 1 ,rr septembre sur les Juifs et l’usure. Les premiers articles portent qu’un Juif ne [murra prendre un plus gros intérêt que deux deniers pour livr ?‘ par semaine, ni forcer le débiteur à compter avant l’expiration d’une année, ni refuser les comptes et les acquiltemens que le débiteur voudroit faire avant ce terme et à une éjmque quelconque, la-s autres dispositions concernent les gages ou nanlissemcns, et les formalités nécessaires pour constater chaque obligation.
t’. est au 1 ." janvier 1207 qu’il faut rapporter la concession des territoires d’Angers et île Baygé, faite [Kir l’hilippe-Auguste au sénéchal Guillaume , ries Roches, l’eu après, le Roi confirma les privilèges de l’église de Troves et les donations qu elle avoit reçues. Vers le même temps, il reprit en partie son droit de regale à l’église d’Auxerre, où le siège épiscojHil vaquoil. On ne sait [>as la date précise de cet acte, non plus cflie de celui qui concerne le patronage des églises de Normandie. Originairement, le droit de nommer aux bcnelices appartenoit à ceux qui avoient donné des fonds pour bâtir ou doter ries églises : Patronum faciunt
