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Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/55

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rftii PttAFATlO. ntm pm optimtè dotatarum ftona r dùpeiuabu* ip$u so*t*s et «r- t vas, q mi i* BceUsias confugiebant j r tradir* atU l&erwe MUgrum erat <j vidueurum et orp/tanorum nàtura- t les erant protectorat sicut et ser~ j a ~rorme iw &c/Mi4J ~ee~Jaorwr~, ( quorum hmr*ttii*tem adibant non i «ne ,/Ssci detrimento. In Prtetex- t tatam Rothomagensem Salonium < Ehrodunenscm Sagittarium Va- l pinccnsem Episcopos iket Maje- j 1 statis postulâtes non lata est à /te- ( gibus sententia sed eorum causa j ad Episcopos rejecta. Qiticumque < al» Episcopis excommunicatus fue- < r«f ?4# legitur in Decreto Childc- />r rf i è Palatio ejiciebatur om- < nesque facultates suas amittebat. ¡ Si Judex in Régis absentia aliquem 4 injuste damnavisset ejus emendandm sentent i« Episcopis dat facultatem Constitutio Chlotarii I. Guntramnus teste Gregorio Turonensi, cùm litem haberet cum fratre xno ChUperico Episcopos regni sui Parisiis congregavit ut inter iitrumque arbitri forent. Testatur iilem alio in loco pacem Guntramnurn inter et Clùldebertum vorifectam fuisse Episcoporum intercessu. (•untramnus cùm exercituum Ducibus qui, malè se gesserant dicom impingere decrt-visset Episcopos convocavit et Majores-natu qui causam infvrmarent. Vno rcrho Episcopi tu/eà potentes erant et tlt vîtes ut re/ ipsorum Regum invuliam eommaverent. « Chilpericus » aiebat plerumque » inquit idem GrcgorillS J « Ecce poupe c reman» si,t Jiscus noster ecce divitue no» strie ad Ecclesias sunt translatée |k> nulli penitus nisi soli Episcopi » régnant periit. honor noster et » translatifs est ad Episcopos civi» tôt um. Hxc aiens assiduè testamenta, qiuc in Ecclesias conscripta. erant plerumqui • disrupit. » Tom. p. M3. «290. ltmi. p fi». ib. i- 3*3. It f>. 325 ihd. t. 2»1. richement dotées 9s étoieat les maîtres de livrer ou de délivrer les criminels et les esclaves qui # refugk>i«gt dans les Eglises ils étoieni les P*«î|pcteucs nés des veuves et def oqjhelftir, ainsi que des serfe afiRranchis en face de l’Eglise desquels ils heritoient même au préjudice dit fisc. Prétextât B*èque .d<hR<MM~, Salonius d’Em~)F~$ que ,d# Rouen Salonius d’EmbrwA Sagittaire de Gap quoique criaailiels fle kib-Majesté, ne furent pas jufeés par ï«t Rois mais renvoyés aux Evêques. Le Décret de Childebert U. porte que celui que les Evèques avoient excommunié seroit chassé du Palais et perdroit tous ses biens. Si un Juge avoit condamné quelqu’un injustement en l’absence du Roi les Evèques avoient droit de reformer sa sentence en vertu de la Constitution de Clotaire I. Contran dit Grégoire de Tours étant en contestation avec son frère Chilperic > lit assembler à Paris les Evèques de ses Etats afin qu’ils fussent arbitres entre son livre et lui. Eu un autre endroit le même Historien dit que la paix fut conclue entre Contran et Childebert par l’entremise des Evèques. Quand Contran voulut juger des Généraux d’années dont il étoit mécontent il Ht venir des Eve» (lies et des Seigneurs, |xmr examiner le procès. En un mot les Evoques étoicnt si puis»sans et si riches, que les Rois même leur |R>rtoient envieJ Au rapport du même Historien. il échappoit sou» vt-ut à Ctiilperic I. de s’écrier Notre » fisc a été appauvri pour enrichir les » Eglises il n’y a pltu dans les Gaules » de véritables souverains que les Evè» <[iies. I^i dignité royale s’avilit et ce » sont les Evèques qui régnent vérita» blement dans leurs Djocéses. Aussi ce » Prince ajoute l’Historien, c&ssoit-il les » Testaïuens faits en faveur des Egli» ses. »