Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 20.djvu/61

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LVI PRÉFACE.

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liant des leçons divers prises (l’un ancien manuscrit où se lisait 1 histoire des consuls d’Angers. Nous avons fait usage de deux meilleurs manuscrits sur parchemin qui se conservent à la Bibliothèque royale, tous deux du xiV siècle. X. DAchery a imprimé dans le tome XI de son Spicilége la continuation de la Chronique de Guillaume de Nangis. d’après un manuscrit qu’il croyait rire celui de Saint-Germain-des-Prés, mais qui n’en était tout au plus que la copie et il y a joint, dans le tome XJII du même recueil des variantes fournies par un manuscrit de Citeaux.

Quelques autres copies sont citées par Pierre Diipuy.-dans son Histoire du diflereml entre Philippe IV et Boniface VIII. La Bibliothèque royale possède les trois manuscrits suivants :

l.’un porte le n" 345 et paraît être celui dont d’Achery avait une copie. Ji est moins ancien que celui dont nous avons fait usage pour la chronique même de Guillaume le manuscrit n° 999 est plus fautif et le n° 49a 1 fonds de Turgot, est le plus moderne de tous. l/omrage de Guillaume a été continué jusqu’à l’an i368 ; mais ce qui dépasse i£i8 ne doit pas encore attirer nos regards. Nous n’avons point à rechercher maintenant quels ont été les noms et le nombre des chronoo.anhes qui lui ont succédé dans le coure du xiv< siècle. Il nous suffit Tien distinguer au moins deux avant que la continuation atteigne la vingtnemiènie année. Nous ignorons leurs noms ; mais le premier se donne pour un moine de l’abbaye de Saint-Denis ; il dit que Guillaume y était son confrèiv wrnnhü nostri conrni nczchn Gaillclnto de Nnn9iaco. Ln autre, qui reprend l’ouvrage à l’an 1 3 1 7, avertit qu’il va être obligé de remonter un peu plus liant r cause des omissions que ses prédécesseurs lui laissent a réparer FA ,jiinn’i,im illi qui (tnteù scripserunt. de Bavaro. nihil scripserunt. hic annotare nmiii mm farlis pracedenlibus. Le plurieri/ donnerait lieu de penser que G111Iliuime avait déjà eu plus d’un continuateur. Toutefois La Curne Sainle-Palaye’, fini a le premier fait remarquer le texte que nous venons de citer, n’en tire point celle conséquence peut-être en effet trop rigoureuse ; il conclut seulement que celui qui a pris cette chronique au point où la laissait Guillaume de Ymgis, ne l’alpas conduite jusqu’en 1 3 ? 8 et c’est tout ce qu^ nous pouvons dire des auteurs de cette continuation jusqu’à ce tenue. Llle n’a guère plus d’étendue que h partie des Chroniques de Saint-Denis, qui correspond à ces vingt-huit années, et le fonds historique est de part et d’autre fort souvent le même. Cependant les continuateurs latins ont inséré eà cl là quelques détails que la chronique française omet ou qu’elle n’expose pas aussi bien. Pour n’en citer qu’un exemple, c’est dans l’ouvrage latin qu’il et lait mention de l’accusation d’adultère intentée contre les épouses des fils du roi Philippe le Bel. Il faut donc à la fois recourir à ces deux sources de l’histoire de ces temps-la.

M. Si Guillaume de Nangis a lui-même traduit en français sa chronique. laiine. ou ne connaît aucun manuscrit particulier de cette version ; et ’̃ Ion ne peu) plus la retrouver que dans les grandes Chroniques de SamlDenis auxquelles on a heu de croire que cet historien a coopéré. Mais, avant d’en extraire ce qu’il a pu y insérer de relatif au règne de Philippe le Bel, nous avons à mettre sous» les yeux de nos lecteurs’ un opuscule attribué au même Guillaume et portant aussi le titre de Chmniqne. C’est une sorte d’abrégé historique qui remonte à lan 8/4T> avant I. C. descend jusqu a ,r.o¡,I !iI :JJ ; .1Ia.¡,l.il.J. >1UI ! a~