Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 3.djvu/13

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0ni ulU animi commotione. Qui sa verb alios carpit ejus censura sit urbana mo&sta, nec malevola ti adeb ut ex soto studio vtt enodai* yi dte difficultatis vd patefaeundm d ivritatis nat&videatur. Hoc Folumen tequè ac superius ea continet qum sùb prima Re- d gum Francorum stirpe peracta sunt. i Plerique Historici et Chronogra- I phi quos hic exhibemus nihil ferè I nuvi sérum important nihilque I iiliud quant Gregvrium Turonen- y srm Fredegarium et Auctorcm ( Cestorum Regiun Frnncorum tran- i stribunt. Vt quid igitur inquiet < non nemo nobis obtruduntur Au- < tores unde nihil ad nostram historiam iUustrandam cxtundi fwtest ? ’• Hoc non semel mihimet ipse objeci cd eruditoruni x’irorum quos conMilui sententiar ocquirsccndum i.vûtiinai’i qui omncs mihi wtos Historicos cdere auctores fucre. /’ncterqtuim quîxl enim Roricoticm Aimoinum et multa non majoris prctii Chronica jam vu/gavcrnt Chesnius ScripUtrcs rcatitiitrrs putà l’alcsins Cointius Mahillonins Pagius qui rcs Franciais tractant in su* opinionis confirmationem istorunt Auctorurn adhilKiit testimonia. Pnetcrcà qiuei/nrn Lsti nonnunquam halx’nt qux frustra apud antiquiores npcnas. Sififxrtus Gtmblacensis Monac h ils (oncilium à Chlodovco anno .Ml. Aurelianos con rocatum mcnmr’at <ic quo silet Gregorius Tuntnensis. Chronicon S. Medardi Suctsionensis Chlotarium et Chililrbertum jugulât û duobus ChlodomcrisjHiis partem regni quant titubant hi putri intrr seilivisis.fr narrât quo testimonia féliciter utitur D. de Foncemagne ad denum-De Axtit h)tjmtVo)<MB~ pl DM. fi1 PRjBFÀTm. skos aigreur. Celui qui critique le éoit faire poliment avec moderation, sans malignité et dans la seule vue ou d’éclaircir une difficulté ou de faire éclater la vérité. IV. Ce Volume ainsi que le précé- ^d« j dent contient ce qui s’est passe sous !“«. la première race des Rois de France. La plupart des Historiens et des Chronographes, que nous donnons ici, n’apprenent presque rien de nouveau et ne font que copier Gregoire i de Tours Frédégaire et l’Auteur des Gestes des Rois des Francs. Mais à t quoi bon dira quelqu’un nous donner ces Auteurs dont on ne peut >- rien tirer pour illustrer notre Histoire

? Je me suis fait à moi-même bien des 

.• fois cette objection mais j’ai cru devoir déiferer au sentiment des gens n habiles, que (j’ai consultés, et qui tous s m’ont conseillé de donner ces Historiens. Car outre que du Chesne avoit aussi donné Koricon Aiinoin et plusieurs Chroniques qui ne valent gueres mieux les Ecrivains modernes eonune de Valois le Cointe Mabil•-Ion Pagi qui traitent de l’Histoire i- de France se servent du témoignage j- de ces Auteurs ixwr appuier leurs d- scutimens. D’ailleurs on y trouve quelpquefois des faits que «î’autres plus anur riens n’ont pas. Sigelxrt Moine de s. Gcmblours parle du premier Concile a- d’Orléans assemblé eu 511. par Cl»rjo vis, et Gregoire de Tours n’en iait ir- aucune mention. La Chronique d.^ «- S. Medard de Soissons, rapporte que di Clotaire et Childebert après avoit il- égorgé les deux- fils de Clodomire lo- partagèrent entre eux la partie du vn royaume que tenoient ces enfans. ssr M. de Foncemagne emploie lieuitireuseinent ce p ;iss ;»ge pour montrer on- que le royaume de France étoit héréditaire. Dt» Actes de et Vo- > lame.