8o Sang tjon-hak-kio, école du commerce et de l’industrie (n’existe pas) ;
9o Mou-kouanne-hak-kio, école militaire ;
10o Hou-tchi-hak-kio, école postale ;
11o Tcheun-bo-hak-kio, école de télégraphie ;
12o Sang-kioun-kouanne-taï-hak, collège de Confucius ;
13o Hio-hak-kio, école des filles (n’existe pas) ;
14o Yang-tjame-hak-kio, école d’élevage des vers à soie.
Cette liste pourrait faire penser à une organisation extrêmement complète de l’éducation en Corée ; aussi je crois nécessaire de donner quelques explications sur chacune d’elles, pour bien montrer quelle en est l’importance relative.
Écoles primaires. — Ce sont les écoles officielles du gouvernement où la jeunesse vient s’instruire. Les professeurs sortent de l’école normale et touchent des appointements (de vingt à trente dollars coréens par mois, selon la classe à laquelle ils appartiennent). Ils sont élevés de la troisième à la deuxième classe et à la première, après deux diplômes de louanges, quand leurs élèves ont des succès scolaires ; quand leur enseignement est reconnu bon.
Tous les enfants, pour y venir étudier, doivent avoir l’autorisation du ministère de l’Instruction publique ; il suffit qu’ils soient présentés par leurs parents ou des répondants.
L’instruction est absolument gratuite dans ces écoles primaires, et le gouvernement donne toutes les fournitures ; seulement l’enfant doit s’engager à rester deux années complètes pour achever ses études primaires. S’il quitte avant ce temps, le ré-