Page:Bourdaret - Religion et Superstition en Corée.djvu/21

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ne sont pas remplacés. Ils sont la survivance, ainsi que les fétiches tsou-sari, d’une époque de barbarie, qui cède le pas rapidement aux progrès d’une civilisation tout européenne en Corée.

Voici la légende rapportée au sujet des poteaux Tchang-seung. Au temps jadis, un noble, du nom de Tchang, accusé et reconnu coupable de trahison, fut mis au pilori. Il fut décidé, pour rendre sa mémoire exécrable à tout le peuple, qu’il serait figuré sur des poteaux de bois, et que ceux-ci seraient plantés partout sur les chemins. Il est possible que l’on ait eu l’idée d’utiliser ensuite ces poteaux comme indicateurs de distances.




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