l’aide des instruments de physique et de thermomètres appropriés. Voilà donc expliqués la combustion de la torche, son pouvoir éclairant, et cette explication a consisté tout simplement à ramener ces phénomènes à d’autres auxquels ils se trouvent constamment et immédiatement liés.
Comparons maintenant cette explication avec les précédentes : tout d’abord elle ne fait appel à rien de surnaturel ni de mystérieux, elle nous laisse dans le monde des phénomènes naturels; les causes invoquées peuvent être directement saisies dan l’expérience, sont sensibles comme les effets mêmes qu’elles expliquent; de plus cette explication nous présente les phénomènes comme liés les uns aux autres d’une façon constante et nécessaire; enfin et surtout elle nous montre dans un fait particulier, la production de la flamme, un exemplaire, un cas de phénomènes beaucoup plus généraux, le phénomène d’une combinaison chimique appelé oxydation, d’une part, et, d’autre part, le passage è la couleur blanche des corps soumis à une haute température. L’oxydation en effet est un phénomène beaucoup plus général que la combustion et sert à rendre compte de faits en apparence très différents : la production d’une couche de rouille à la surface d’un morceau de fer
