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Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/112

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ÉLOGE

cette âme que les passions n’ont point défigurée. Que n’ai-je une partie de l’éloquence avec laquelle le célèbre panégyriste de Descartes déchira le voile des préjugés qui couvroit la réputation de ce grand homme ! aussi sublime que le sujet qu’il traite, le feu qui l’agite se communique et porte la conviction dans tous les esprits ; la plume, dans ses mains, devient une baguette magique qui transforme les censeurs de Descartes en admirateurs. Je résoudrois