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DE MONTAIGNE

savans qui ont soulevé une partie du voile derrière lequel la nature se plaît à se cacher : mais la science d’étudier l’homme pour le perfectionner, paroît à Montaigne, comme à Platon et à Socrate, la science la plus digne de l’homme. « Le gain de notre étude, disoit-il, c’est en être devenus meilleurs et plus sages : avez-vous su composer vos mœurs ; vous avez plus fait que celui qui a composé des livres ».

À peine sorti de l’enfance,