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ÉLOGE

que nous devons en partie l’amour que les moralistes nous ont inspiré pour la vertu : nous lui devons aussi presque tout ce que nous admirons dans leurs traités sur l’éducation ; ce qu’ils ont écrit de raisonnable sur cette matière n’est qu’un commentaire où ses idées sont souvent affoiblies par leurs développemens ; et ce qu’ils ont ajouté à ses principes annonce peut-être plus de singularité que de profondeur, et moins la passion d’ins-