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Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/34

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ÉLOGE

tions qu’ils doivent à leur constitution naturelle, et à les prémunir contre la superstition, qui n’est que la religion des âmes foibles.

Écrivains supérieurs que la nature a destinés pour être les guides des autres hommes, n’oubliez jamais qu’un principe faux en morale peut faire le malheur de votre siècle et préparer celui des générations futures ; souvenez-vous qu’on ne peut affoiblir le respect dû à la divinité, sans diminuer celui que réclament les lois, sans