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Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/43

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DE MONTAIGNE

avoir agrandi la sphère de nos connoissances ; c’est un arbre chargé de fruits dont il faut respecter le tronc en élaguant quelques branches qui le déparent : bien différent de nos prétendus philosophes modernes, qui déclament contre une érudition qu’il est plus facile de décrier que d’acquérir, il enrichit sa philosophie d’une littérature variée.

« Le savoir, dit-il, est le plus noble acquêt des hommes ; mais ceux-là seulement qui se rapportent de