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Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/75

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DE MONTAIGNE.

Je ne parlerai point de la part que prit Montaigne dans les guerres civiles qui agitèrent sa patrie. Ses détracteurs lui reprocheront peut-être de ne s’être prononcé pour aucun parti : ce reproche seroit fondé, si la liberté du peuple eût été la cause ou l’objet de ces troubles ; mais il ne s’agissoit alors que de changer de maître.

Le philosophe contemple les grands phénomènes politiques qui ébranlent les empires, les régénèrent ou les renversent, comme le na-