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gloire de Dieu) en l’esprit de Dieu, et comme bons soldats, rendant un bon combat sans aucune crainte ; et rien ne les doit empêcher de corriger publiquement les fautes publiques, quelque médisance, calomnie, injure, vexation qui leur en puisse arriver. Il ne faut pas s’en dispenser de crainte de déplaire, car le grand apôtre nous crie que, « s’il plaisait aux hommes, il ne serait pas serviteur de Jésus-Christ. » Malheur à ceux qui se taisent ou dissimulent quand il faut parler ! Oh ! combien y a-t-il de ces personnes lâches à donner le remède aux désordres, de peur d’irriter quelques particuliers, et par de maudites considérations humaines ! (Œuvres de Boudon.)


O Sacerdos quis es tu? — Non es à te, quia de nihilo — Non es ad te, quia mediator ad Deum. — Non es tibi, quia sponsus Ecclessiæ. — Non es tui, quia servus omnium. — Non es tu, quia Deus es. — Quid ergò es ? Nihil et omnia — O Sacerdos !!!

A. M. D. G.

Virginisque Deiparæ Mariæ.


Clermont, imprim. de Thibaud-Landriot.