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Page:Bourdon - La Physiognomonie et la phrénologie.djvu/22

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16 PHYSIONOMIE DE L’HOMME. prédilection pour le paradoxe, que d’ardeur à rechercher par des voies nouvelles et quelquefois périlleuses ce vain retentissement que nous croyons la gloire Un inconnu vous aborde il vous parle, et vous suivez le jeu de ses traits. Ah dites-vous, qu’il est bon! qu’il est facile à vivre la bonne figure, l’heureuse physionomie ou bien Cet homme doit être méchant; ses traits expriment la dissimulation il craint donc, puisqu’il se cache? et en cela vous avez tort car cet homme n’a peut-être contre lui que sa timidité, une déférence excessive, ou son inexpérience du monde attendez quelques jours d’expérience pour le juger. Tant est irrésistible, comme je le disais, ce besoin d’assortir des traits particuliers à chaque sorte d’esprit ou de caractère, qu’on va jusqu’à donner instinctivement une physionomie à l’auteur inconnu dont on lit les ouvrages, à l’étranger qui nous écrit, aux dieux mêmes qu’on adore.