Page:Bourdon - La Physiognomonie et la phrénologie.djvu/8

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2 AVANT-PROPOS. jugement ne soit lui-même une prévention injuste, une erreur Vous savez que tout s’enchaîne et se subordonne dans chaque être vivant, que tout se lie dans le grand univers vous savez que chaque être, comme chaque phénomène, concourt et conspire pour le grand tout pourquoi donc ne pourraiton pas juger du tout un être d’après une de ses parties, ou même d’après une de ses actions ? Je vous avouerai que la chose me semble possible. Je dois même vous dire que si vous niez ce principe vous détruisez de fond en comble la science du médecin et celle du naturaliste. » Vous rappelez-vous la prodigieuse sagacité de Zadig? il jugeait, unique-.ment par les traces de son passage, si un animal était petit ou grand, s’il était ingambe ou boiteux, s’il avait de longs poils, s’il allaitait, etc. c’est du moins ce qu’assure Voltaire.