— Jamais, jamais de ma vie je n’ai entendu rien d’aussi beau ! s’écria à son tour cette bonne vieille Nounou, très sincère et très convaincue.
Et quand Marielle eut offert à son père une paire de souliers qu’elle avait brodés pour sa fête, le bonheur de Pierre Dupas fut complet.
La veillée se prolongea jusque vers les dix heures. À dix heures, on se sépara pour la nuit et bientôt, tous dormaient profondément.
Il pouvait être minuit, quand Marielle fut éveillée, brusquement. Une sorte de cri prolongé, un gémissement plaintif se faisait entendre, autour de la maison. En un clin d’œil, la jeune fille fut debout.
— Père ! Père ! cria-t-elle, en frappant à la porte de chambre de Pierre Dupas.
— Qu’y a-t-il. Marielle ? demanda-t-il.
À ce moment, Nounou arrivait dans le corridor, en criant, d’un ton effrayé :