Page:Bourgeois - Solidarité, 3e éd., Armand Colin, 1902.djvu/71

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entre les unités et le tout « si bien que le tout y existe pour les unités et les unités pour le tout » ; l’évolution des sociétés tend donc naturellement à cet état où chacune des activités individuelles aura la liberté d’atteindre à son plus haut degré d’énergie et consacrera aussi complètement que possible cette énergie au développement de l’œuvre commune.

Par là seulement pourra être atteint, grâce au jeu des lois communes à tout ce qui vit, l’état de civilisation que, plus ou moins obscurément, se propose l’humanité, « où chaque homme vivra davantage, non seulement de sa vie propre mais de la vie commune, où ces deux effets simultanés du progrès, qu’on