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bien et du mal et, d’un mot, la notion irréductible de justice, reste le postulat de toute spéculation sur l’organisation des sociétés.
Dans quelle mesure la conscience humaine pourra-t-elle s’accommoder aux notions objectives qu’a formulées la science contemporaine ; dans quelle mesure l’action morale pourra-t-elle en tirer parti pour conformer, en réalité, le développement social à l’idée du bien et du juste ? — Et, avant toute chose, dans quelle mesure ces notions objectives vont-elles, elles-mêmes, agir sur la conscience humaine et modifier l’idée traditionnelle du bien et du mal, du juste et de l’injuste, du droit et du devoir ?