Bien des personnes ignorent l’emplacement des ruelles ouvertes dans le vieux Fontainebleau ; d’autres les fréquentent pour abréger leur route, mais n’en savent pas même les noms. — Les voici :
Ruelle des Fourneaux, faisant communiquer la rue du Chemin-de-Fer et la rue Grande, où elle débouche en face de la gendarmerie. À côté se trouve, la « Cour des Miracles », qui n’a de commun que le nom avec la Cour des Miracles de Paris. Cette ruelle se prolongeait autrefois jusqu’au cul de sac des Petits-Champs, aujourd’hui la rue Béranger prolongée, jusqu’à la rue Damesme. La partie qui reste est appelée habituellement la ruelle Pitoy.
Ruelle des Poitevins, de la place de l’Étape-aux-Vins à la rue Béranger. — S’est appelée aussi ruelle Collot.
Ruelle Carré, Grande-Rue, entre la ruelle des Poitevins et celle du Chariot-d’Or, qui suit.
Ruelle du Chariot-d’Or, allant de la rue Grande, à côté de la maison Adam-Salomon, à la rue des Pins, longeant le marché couvert.
Ruelle ou cour Saint-Claude, de la rue Grande (café Guionnet), à la rue du Conventionnel-Geoffroy. Son nom lui vint d’une auberge autrefois très fréquentée et portant pour enseigne : « À l’image Saint-Claude ».
La cour des Loreaux, rue Grande, place au Blé, maison Nelms, contiguë par le fond avec l’hôtel de ville. Anciennement dénommée cour des Merciers (1685), cour des Morel ou des Morelles ; a été appelée aussi, par corruption, cul de sac l’Oiseau.
Ruelle des Maudinetz ou des Maudits-Nez, ou passage Maudiné, de la rue des Pins à la rue Saint-Honoré, en prolongement de la ruelle du Chariot-d’Or.
Ruelle aux Biches, de la rue des Sablons à la rue Saint-Honoré, qui se prolongeait autrefois jusqu’à la rue Saint-Merry.
Ruelle des Gauthiers, de la rue des Sablons à la rue Saint-Honoré ; autrefois jusqu’à la rue Saint-Merry.
Ruelle ou cour Frégé, de la rue des Sablons, aboutissant par angle droit à la rue Guérin. Son nom lui vient d’un cabaretier, nommé Frégé, dont la femme fut assassinée en 1790.
