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Page:Bourges - Recherches sur Fontainebleau, Bourges, 1896.djvu/2

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ARMES DE FONTAINEBLEAU





NAPOLÉON III, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,

À tous présents et à venir, salut,

Par notre décret en date du 25 juin 1864, Nous avons concédé des armoiries à la ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne).

Le Maire de Fontainebleau s’était retiré par-devant Notre Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d’État au département de la Justice et des Cultes, afin d’obtenir en faveur de ladite ville, la délivrance de lettres patentes ;

Nous avons, de Notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité impériale, autorisé et autorisons, par ces présentes signées de Notre main, la ville de Fontainebleau à faire usage des armoiries, telles qu’elles sont figurées et coloriées aux présentes et qui sont :

Coupé : au premier, d’or, à l’aigle de sable ; au deuxième d’argent, à la salamandre enflammée de gueules ; sur le tout, à la fasce d’azur, chargée d’une rivière ondée, d’argent, franc quartier à dextre, d’azur à l’N d’or surmontée d’une étoile rayonnante du même ; l’écusson sommė d’une couronne murale à cinq créneaux d’argent pour cimier, portant sur son bandeau une double ꟻF d’or, traversée d’un caducée contourné d’argent, auquel sont suspendues deux guirlandes, l’une à dextre, d’olivier, l’autre à senestre, de chêne aussi d’argent, nouées et attachées par des bandelelles d’azur.

Donné au palais de Saint-Cloud, le vingt août de l’an de grâce mil huit cent soixante-quatre, et de notre règne le douzième.

Signé : NAPOLÉON.
Par l’Empereur :


Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Cultes,

Baroche.