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tant de crainte ! Laurence le rompit la première, et, se débattant contre leur commune anxiété :
– « Évidemment, » répliqua-t-elle, « c’est troublant. Mais pour toi le pire est toujours certain. »
– « Peut-être ! » fit Couture. « Ton frère Marius me le dit toujours : « Tu as le cafard, Pascal. »
Il regarda involontairement sa jambe trop courte :
– « Je n’ai jamais eu beaucoup de chance dans la vie. »
Et, après une nouvelle pause :
– « Donc, tu ne sais rien de Virgile ? Alors, adieu. »
Puis brusquement :
– « Ce n’est pas seulement pour te causer du petit que je t’ai cherchée… »
Elle comprit, à l’accent de sa voix et à son regard, qu’il allait l’entretenir de son amour, et l’attente de ce nouvel aveu lui