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I
DEUX TERRIENS
– « Et maintenant…, » dit Antoine Albani en levant sa hache, « ramasse la loube, Marius. C’est au tour de cet arbre-ci. Nous ferons tomber ce gros papa de ce côté. »
Marius, un beau et fort jeune homme de dix-huit ans, se baissa pour prendre à terre la longue scie à deux mains, que lui désignait son père. Celui-ci, d’un bras resté vigoureux, malgré la soixantaine approchante, asséna quelques rudes coups dans le tronc du pin d’Alep qu’il méditait d’abattre. L’écorce écailleuse, noire d’un récent incendie, sau-