Page:Bourget - Laurence Albani, Plon-Nourrit.djvu/280

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Puis, embarrassé :

– « Mademoiselle, si M. Couture quitte le pays, je l’ai entendu qu’il parlait de cela avec un monsieur de Marseille, – est-ce que vous croyez que mon papa, il me laissera partir avec lui ? »

– « Je le crois. »

– « Ah ! tant mieux ! Vous savez, c’est eux qui m’ont rendu méchant pour mon frère… »

Et, plus embarrassé encore :

– « Dites donc, mademoiselle Laurence, c’est-il vrai que vous allez vous marier à Toulon, et devenir une madame ? »

– « Pourquoi me demandes-tu ça ? »

– « Parce qu’on le prétend. Alors, si papa ne me laisse pas aller avec M. Couture, est-ce que vous me prendriez avec vous comme domestique ? Je ne sais pas, mais j’apprendrai. Dites : vous ne me laisserez pas chez eux ? »

– « Aux gens qui te raconteront que je