Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/45

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donner à chacun sa distraction préférée, tandis qu’elle-même s’adonnait de plus en plus à la musique. Lorsque j’arrivai le château était plein.

Le grand salon était disposé d’une façon délicieuse ; les fenêtres couvertes d’une légère buée à cause du froid extérieur, — on était en novembre, — laissaient apercevoir, malgré le crépuscule naissant, des arbres séculaires formant un majestueux arceau, qui se perdait au loin dans la brume. C’est par cette avenue qu’on arrivait ; aussi, quand ma voi-