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chambre ; ses beaux cheveux blonds tombaient à leur gré sur ses épaules ; un frais peignoir laissait deviner les contours de sa taille svelte et gracieuse ; mais ses yeux projetaient véritablement des flammes.
— Qu’as-tu, ma chérie ? lui dis-je presque effrayée.
— Oh ! rien ; je veux te voir seule, un peu à mon aise, te dire que je suis bien heureuse de te sentir enfin sous mon toit ?
Son sourire était forcé, et les mots semblaient sortir difficilement de ses lèvres.