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UNE NUIT DE NOËL
fatiguées qui comptaient si bien toucher à l’écurie. Mais leur conducteur était si impatient de n’être plus à la portée de mon arme qu’il trouva le moyen de les mettre au grand trot. Mme de Fleury et moi, nous étions seuls. Nous n’avions plus qu’à marcher en contournant la ville pour arriver en Suisse. Elle me dit : — Je suis prête. Et nous commençâmes à nous diriger vers Morteau, avec l’intention d’obliquer par le premier sentier à droite ou à gauche pour rejoindre la grand’route de l’autre côté.