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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/383

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je fait ? que me veut-elle ? Mon regret le plus amer eſt de m’être lié à cette forcenée ; toute ma vie je maudirai l’inſtant où je l’ai connue. Je la croyois épriſe de Nilevar ; mais il n’a pas paru depuis quinze jours, apparemment que le caractère altier de Mylady lui aura paru peu propre à une agréable ſociété : En effet, qui ne pourroit pas la déteſter ? Comment a-t-elle pu ſe contrefaire ſi long-temps ? Je la croyois douce, compatiſſante. J’ai écrit au Seigneur Barrito pour lui conter mes chagrins ; il me plaint, mais il ne peut rien de plus. Mon ſort eſt d’être miſérable toute ma vie ; ſubiſſons-le, s’il ſe peut, ſans murmure, excepté avec toi. Mon cher William doit toujours lire dans le fond de mon cœur. Adieu, mon Ami ; à toi pour jamais.

Charles Clarck.

De Paris, ce … 17