Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/405

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ton cœur, ſans doute, & alors tu ceſſeras de me blâmer. Tu m’annonçois des regrets pour l’avenir ; ils n’habiteront jamais avec moi. L’Époux de la vertueuſe Peggi ne doit connoître que bonheur & plaiſir. Occupé par mon travail, diſtrait par le ſoin d’élever mes enfans, il ne me reſte que le temps que le repos exige. Le ſouvenir du paſſé ne trouble pas ma tranquillité ; je ſuis heureux, ce mot renferme mon exiſtence. Je n’ai jamais penſé que tu voudrois t’abaiſſer au point de me viſiter ; mais j’eſpérois que tu me donnerois quelques lignes de vie. Ton indifférence eſt la ſeule peine que j’aye éprouvée depuis mon mariage. Si ton oubli continue, il faudra bien que je ſuive ton exemple ; mais ce ſera un véritable chagrin pour

Edward Stanhope.
De the Litthe-Hill, ce … 17

P. S. Ta Parente eſt ſûrement morte : Te voilà bien riche ! ce n’eſt point aſſez, Ami ; tâche d’être heureux.